Repenser aux villes africaines

D’ici 2030, les villes seront habitées par plus de la moitié de la population mondiale selon l’ONU soit près de 5 Milliards de terriens sur un total de 8,3 Milliards. A l’instar des autres villes du monde, les villes africaines sont naturellement concernées par cette explosion exponentielle de la population urbaine ce qui n’est pas sans conséquence sur la qualité de vie, la biodiversité, l’habitat, les mobilités, l’hygiène, l’assainissement, les services socio communautaires. Face à cette poussée démographique, au changement climatique et au regard de l’urbanisation galopante et anarchique des villes africaines, il est impératif de repenser ces dernières en terme de gestion des déchets, de logements, de mobilités, de services à la personne, d’espaces verts et publics. Dès lors, la gestion durable des villes se révèle un enjeu stratégique de développement pour les municipalités africaines qui doivent désormais trouver la bonne formule adaptés à leurs réalités afin d’offrir à leurs administrés un cadre de vie bien aménagé, attrayant, assaini et de qualité.

Le monde s’urbanise rapidement et cette tendance devrait perdurer. Cependant, en  fonction des régions, les taux d’urbanisme sont très différents. En 2010, l’Afrique  était la région la moins urbanisée, avec moins de 40 % de sa population vivant dans  des villes. L’Amérique du Nord, ainsi que l’Amérique du Sud et les Caraïbes,  constituaient les régions les plus urbanisées, avec environ 80 % de leur population  résidant en milieu urbain. La croissance de la population aura principalement lieu  dans les villes des pays en développement.

Les villes jouent un rôle important dans le développement économique d’un pays car  beaucoup d’entreprises sont implantées en milieu urbain. Toutefois, la prospérité  que génèrent les villes n’est pas partagée de manière équitable et une part  importante de la population urbaine n’a pas accès aux avantages engendrés par les villes.

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